Budget 2022 des ministères : les gagnants, les perdants

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Budget 2022 des ministères : les gagnants, les perdants (17-07-21)

Orientations budgétaires 2022 : Plus de moyens pour l’écologie et plus de moyens pour la cohésion des territoires.

Le gouvernement a publié le détail des plafonds de dépenses retenus pour le budget 2022. Il est prévu une hausse de 10,8 milliards d’euros. Il est aussi à noter une stabilité générale des effectifs dans la fonction publique d’État.

C’est dans le « tiré à part » de Bercy, qui liste les plafonds de dépenses retenus par missions, que cette hausse (identique à 2021) est évoquée et qui pourra évoluer suite au “plan d’investissement” prévu à la rentrée dans le cadre de la relance.

Pour les missions qui nous intéressent :

  • Pour la mission « Ecologie, développement et mobilité durable « , le plafond passe de 15,4 Md€ en 2021 à 16,4 Md€ en 2022
  • Pour la mission « Cohésion des territoires », le plafond passe de 16,9 Md€ en 2021 à 18,0 Md€ en 2022
  • Pour la mission « Agriculture, alimentation, forêts et affaires rurales », le plafond de 3,2 Md€ en 2021 reste constant à 3,2 Md€ en 2022

 

Extrait n°1 du « tirés à part » :

Concernant la transition écologique, entre 2017 et 2021, les crédits au sein de la norme de dépenses pilotables ont progressé de +4 Md€ (+15 %), dont +1,5 Md€ pour le secteur des transports, +2,3 Md€ pour le secteur de l’énergie, du climat et de la biodiversité et +0,2 Md€ pour la recherche et les retraites.

En 2022, les crédits pour les transports augmentent de +0,2 Md€ par rapport à la LFI 2021, auxquels s’ajoutent +0,15 Md€ par des redéploiements du plan France Relance. Ce montant permet d’assurer les trajectoires existantes, tant en matière d’investissements (loi d’orientation des mobilités, notamment via la trajectoire de dépenses opérationnelles de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France et du Canal Seine-Nord) que de soutien au fret ferroviaire.

Sur l’écologie, le financement de la rénovation énergétique des logements privés sera maintenu à un haut niveau grâce aux moyens alloués à MaPrimRénov’.

Sur le logement, une hausse de +0,5 Md€ est également prévue pour les aides au logement. Une hausse des crédits pour l’hébergement d’urgence, de +0,5 Md€, permettra également de financer le maintien, à horizon fin 2022, de 30 000 places exceptionnelles au-delà des 160 000 places déjà budgétisées dans la LFI 2021.

Extrait n°2 du « tirés à part » :

Sur l’ensemble du quinquennat, les effectifs de l’État et de ses opérateurs seront stables. Ainsi, afin de renforcer les fonctions régaliennes au service direct des citoyens, le gouvernement a créé depuis le début du quinquennat plus de 17 000 emplois au bénéfice des ministères des armées, de l’intérieur et de la justice. La stabilité des emplois de l’État et de ses opérateurs sur le quinquennat est rendue possible par la poursuite des transformations au sein des autres ministères, qui permettent des gains d’efficience et des baisses d’effectifs.

L’évolution de la masse salariale en 2022 tient compte de l’évolution des effectifs ainsi que des mesures salariales en faveur des agents publics. Dans la continuité de la politique menée depuis le début du quinquennat, des mesures ciblées sur les priorités gouvernementales sont privilégiées aux mesures générales (stabilité du point fonction publique depuis le 1er février 2017). En 2022, outre les plans catégoriels ministériels, notamment en faveur de la revalorisation du métier d’enseignant (Grenelle de l’Education), l’État financera pour la première fois une participation à la protection sociale complémentaire des agents publics et poursuivra ses efforts en faveur de la revalorisation des bas salaires, la réduction des inégalités de rémunération et la promotion professionnelle, comme annoncé lors du rendez-vous salarial du 6 juillet dernier.

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