Le CCFP du 14 novembre 2019 n’a pu se tenir normalement

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Le Conseil Commun de la Fonction Publique (CCFP) du 14 novembre 2019 n’a pu se tenir normalement

Cinq organisations syndicales de la fonction publique (CGT, FO, FSU, Solidaires, FA-FP) ont boycotté le Conseil Commun de la Fonction Publique (CCFP) du 14 novembre 2019.

Plusieurs textes d’application de la loi du 6 août de réforme de la fonction publique n’ont donc pas pu être examinés.

L’absence des 5 OS précitées n’a pas permis d’obtenir le quorum pour examiner la majorité des projets de décrets : rupture conventionnelle (voir notre article du 12-11-19, sur ce sujet), cadre déontologique, assurance chômage pour agents publics, protection sociale complémentaire, santé au travail, etc …

Cependant un texte revenait pour la deuxième fois (donc pas nécessité d’un quorum) devant le CCFP. Il s’agit de la « procédure de recrutement pour occuper des emplois permanents de la fonction publique ouverts aux contractuels » qui avait fait l’objet d’un vote unanime défavorable, une première fois au CCFP du 17 octobre 2019. Les organisations syndicales présentes (CFDT, UNSA, CFE-CGC, CFTC) ont, à nouveau, voté contre. Le décret sera quand même publié par le gouvernement, l’avis du CCFP n’étant que consultatif.

La CFDT, par l’intermédiaire de Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT Fonctions publiques (UFFA-CFDT), a rappelé qu’il était “important” d’exprimer son opinion “même pour assumer ses désaccords”. Elle a ajouté : “Je ne pense pas que les gens qui votent pour nous souhaiteraient que l’on ne porte aucun mandat”.

De son côté, Luc Farré, le secrétaire général de l’UNSA Fonction publique, a déclaré : “Nous pouvons apporter des choses en tant qu’organisation syndicale. Pour avoir un dialogue, il fait être deux, mais force est de constater que le gouvernement ne semble pas capable d’un dialogue social de qualité”.

Suite à ce boycott de plusieurs organisations syndicales à ce CCFP du 14-11-19, une nouvelle réunion a été programmée le vendredi 22 novembre. Cette réunion ne nécessitera pas de quorum et donc les textes présentés pourront cette fois-ci y être examinés.