Salaires : vers une nouvelle augmentation du traitement minimum dans la Fonction Publique

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Suite à la forte inflation constatée ces derniers mois, le SMIC doit augmenter au 1er mai, entraînant un relèvement automatique de l’indice minimum de traitement dans la fonction publique.

Avec une progression estimée de l’indice des prix à la consommation qui s’établirait à 4,5 % en mars – sur un an – le SMIC devrait augmenter automatiquement entre 2,4 % et 2,6 %, soit une augmentation qui serait de l’ordre de 30 à 35 euros nets.

Le montant exact de la hausse du SMIC ne sera connue que le 15 avril, lorsque l’Insee publiera son estimation définitive de la hausse des prix du mois de mars.

Pour éviter que des agents se retrouvent rémunérés en dessous de ce salaire minimum, et comme la loi lui oblige, le gouvernement va relever de nouveau l’indice minimum de traitement dans la fonction publique. Une mesure qui doit intervenir le 1er mai, en même temps que la hausse du SMIC.

Même si aucun détail n’est donné sur ce nouvel indice minimum, le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques a bien confirmé qu’il aurait lieu.

Comme le SMIC, cette revalorisation devrait être comprise entre 2,4 et 2,6 %.

Pour mémoire, l’indice minimum avait été augmenté au 1er janvier 2022, passant de l’indice majoré (IM) 340 à 343, soit une augmentation de 14 euros nets pour les agents publics les moins bien payés (les catégories C). Pour des raisons identiques, l’indice minimum avait été déjà augmenté le 1er octobre 2021, de l‘indice majoré 332 à 340, soit une augmentation de 29,76 euros nets.

La CFDT avait déjà donné son sentiment sur ce dossier, dans un article du 14 décembre 2021 : le “système est à bout de souffle“.

Quelques rappels :
  • Le gouvernement a promis un dégel de la valeur du point d’indice pour « cet été »
  • La valeur du point d‘indice brut est de 4,686 €
  • La valeur du point d‘indice net est de 3,719 € (Le « net » correspond à un salaire indicié prenant en compte la retenue Pension (11,10 %) ainsi que les CSG (9,2 %) & CRDS (0,5 %) appliqués sur 98,25 % du salaire brut. Ne sont pas prises en compte les primes (RIFSEEP, IR, PFR, IAT, NBI, …), ni la RAFP (retraite additionnelle de la fonction publique), ni l’Indemnité de Résidence (1 % et 3 %), ni l’indemnité compensatrice de la hausse de la CSG, ni le prélèvement de l’impôt à la source (PAS))
Pour aller plus loin :

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