Agenda social : un nouveau rendez-vous et quelques dates butoirs
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Le 13 juin, la CFDT Fonctions publiques rencontrait le nouveau directeur général de la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP). Elle a rappelé ses exigences en matière de rémunérations, d’égalité femmes-hommes et de transparence salariale.
Boris Melmoux-Eude avait annoncé sa volonté de rencontrer les organisations syndicales représentatives de la fonction publique lors de sa prise de fonction, il y a trois semaines ; c’est désormais chose faite avec la CFDT Fonctions publiques. Le rendez-vous était attendu, notamment en vue de relancer l’agenda social et ainsi « sortir de l’immobilisme » mais aussi des débats phagocytés par la multitude de déclarations ministérielles autour d’un « contexte budgétaire contraint ».
La priorité, selon la CFDT, demeure l’urgence salariale. « On ne peut pas ignorer les difficultés en matière de pouvoir d’achat rencontrées par les agents d’un côté et “oublier” que des salaires peu attrayants nuisent à l’attractivité », affirme Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT Fonctions publiques, qui réitère sa demande d’un rendez-vous salarial d’ici à la fin de l’été.
En parallèle, les organisations syndicales ont reçu, le 17 juin dernier, un avant-projet d’accord de méthode encadrant les futures négociations relatives à l’égalité professionnelle ; il devrait être discuté le 27 juin prochain.
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La directive transparence salariale transposée avant l’été 2026
La transposition de la directive européenne sur la transparence salariale aux trois versants de la fonction publique, « au plus tard en juin 2026 », était également au menu de la rencontre avec le ministre. Rappelons que la vocation de celle-ci est de garantir l’égalité de rémunération à travail égal ou de valeur égale et qu’elle crée certaines obligations : la publication obligatoire de fourchettes de rémunération accompagnant les offres d’emploi, l’interdiction de demander aux candidats leur rémunération antérieure ou encore l’obligation d’agir lorsqu’un écart salarial de plus de 5 % est constaté.
Alors qu’un texte doit être présenté courant septembre aux organisations syndicales lors d’un conseil commun de la fonction publique, la CFDT Fonctions publiques a répété ses exigences : « Il sera nécessaire de sanctuariser les indicateurs existants, de veiller à la mise en œuvre d’une continuité avec les dispositifs actuels et d’assurer une homogénéité entre les trois versants. » Il faudra par ailleurs veiller à l’effectivité du droit des agents contractuels, notamment en matière de transparence à l’embauche.
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